Grand tour downtown : la boîte aux livres (trois livres qui ne valent pas un clou), la pharmacie (la blonde m’a reconnu, « ah, vous venez pour les chaussettes ! », mais c’est une autre, une nouvelle, petite boulotte, qui m’a servi), Flint, banque pour retirer de l’argent, Neuville pour une boîte de chocolats destinée à Éléonore, Havane, Carrefour pour déposer des livres, Caisse d’Épargne (le chèque d’Apollos), remontée par la rue des Pipots (avec une déviation pour une rue à droite que je n’avais jamais empruntée, Cour Baret, perpendiculaire à une rue parallèle à la rue des Pipots qui, à gauche, mène je ne sais où – j’ai eu l’impression que c’était la rue Farinette et j’ai rebroussé chemin, je vais vérifier sur le plan ; c’est fait : c’est la rue du Sautoir qui rejoint la rue Farinette après un angle à droite) –, et, pour finir, Café de la Mairie comme il se doit... Fin de saison, la moitié de la terrasse était démontée et ce n’est pas la blonde qui m’a servi, mais le serveur un peu rond (« deux cafés, s’il vous plaît », demande un couple, « on vous envoie, ço ! », dit-il) ; j’y ai feuilleté les livres de la boîte dont L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme de Max Weber, édité par L’Immonde, j’en ai lu les premières pages en me disant que ça pourrait m’intéresser – oui, mais combien de temps ? Puis retour sous le soleil alors qu’il faisait moche et pleuvait ce matin… (Le prix du café a baissé de vingt centimes, est passé de un soixante-dix à un cinquante, bizarre…) (Des quelques pages que j’ai lues du Weber, j’en ai tiré que pour une raison inexplicable – mais j’imagine qu’il va se charger de trouver une explication –, les protestants se débrouillent beaucoup mieux que les catholiques en matière de commerce à visée capitaliste…)
29 septembre 2023