Je note page 33 le dernier vers du haïku: « Si un courant m’entraîne/Je crois que je le suivrai » Non : « Je pense que je me laisserais aller. » Si le courant m’entraîne, c’est déjà trop tard, je le suis forcément, je n’ai pas le choix ; du reste je ne le suis pas puisqu’il m’entraîne, je suis à sa merci. Donc deux possibilités : lutter pour s’en extraire ou se laisser aller… Incidemment, que vais-je faire de ce livret invendable sans le coffret ? Le conserver ?... (Oui : le lire et le conserver, bien sûr…)

 

5 mai 2024