Repas, puis j’ai lu l’un des livres que j’ai achetés ce matin, un euro (la dame avait hésité comme si elle se doutait qu’il valait bien plus que cela ; d’ailleurs, elle l’a dit : « je… un euro ?... mais c’est un livre ancien, et… »). C’est Laurette et le cachet rouge (ou le cachet rouge) d’Alfred de Vigny, dans une édition assez jolie de 1949, cartonnée, « jaquettée » et illustrée (médiocrement). Avant de le mettre en ligne, je l’ai lu. Bon. Qu’est-ce que je peux en dire, sinon que c’est incroyablement daté. Mais est-ce que j’aurais pu m’attendre à quelque chose d’autre ? (C’est tout de même une drôle d’histoire qui aurait peut-être mérité d’être mieux racontée et mieux écrite. Je relève « elle se leva debout », puis la viande saupoudrée de poudre, faute de sel, pendant la campagne napoléonienne en Russie...

 

2 novembre 2019