Je viens de ne pas
l’achever. C’était pourtant bien parti : Eupalinos ou
l’Architecte, première partie, dialogue entre Socrate et Phèdre, que
j’ai lu avec le plus grand intérêt : charme du procédé, attraction
de l’échange, renvoi des idées, tout cela plonge dans une eau tiède
d’euphorie, pur plaisir intellectuel et cérébral dont l’effet sur
moi, qui ai toujours vu avec une certaine distance ce type d’écrit,
m’a particulièrement étonné (je trouve le même plaisir dans Gorgias
que je lis en parallèle ; j’y reviendrai). Suit L’Ane et la
danse, dialogue entre les mêmes auxquels se joint Eryximaque, de belles
envolées qui m’ont permis de l’achever. Par contre Dialogue de
l’Arbre, Lucrère et Tityre, m’a très vite ennuyé.
9 janvier 1998