Ils fermaient à 20 h 00 et j’ai dû aider Éléonore à terminer son deuxième spritz. Nous avons rebroussé chemin. J’en ai profité pour tester un chemin inédit. Nous sommes rentrés, elle a préparé à nouveau le repas avec les restes du frigo, puis nous avons repris notre lecture, elle un Le Clézio, moi Venezia dont il m’a pris l’envie d’en faire la traduction. « Écris à l’éditeur et propose-toi, tu verras bien. » J’ai continué à lire avec cette idée en tête. « Mais c’est un petit éditeur de Venise, jamais il ne pourra payer. » « Fais-le pour la gloire. » Bien sûr, qu’est-ce que j’en aurais à faire d’être payé ?
14 novembre 2009