Il y a quelques minutes, je relisais la fin d’Una città, à ce moment où je parle de me rendre chez l’éditeur du Mancuso plutôt que de leur écrire ; j’ai alors pensé que je pourrais effectivement m’y rendre et que, dans ce cas, il aurait été bon d’au moins pouvoir décrire le lieu de l’extérieur. Mais quelle était l’adresse ? Je suis allé tirer le livre : « Dorsoduro 3416/a 30123 Venezia ». Me voilà bien (j’avais oublié la fantaisie de la numérotation des maisons à Venise)… Dans un site (apparemment, ils n’en ont pas un en propre), l’adresse est la même ; par la même occasion, je découvre d’autres titres de Mancuso dans une série intitulée « Occhi aperti su Venezia » (trente-six pages, trois euros). Je me laisserais bien tenter (je ne vais tout de même y retourner pour les acheter, si ?)… (Au fait, Venezia è una città a été traduit en français.) Après une demi-heure de recherche, je n’ai trouvé personne qui les vende – ils sont tous indisponibles chez Feltrinelli ou « disponibilità incerta » chez Unilibri… Finalement, le réseau m’a fourni la localisation de l’adresse : Dorsoduro 3416 est celle de Ca’ Foscari… (Au retour de ce séjour, j’avais écrit : « J’en suis toujours à hésiter à contacter l’éditeur de Franco Mancuso, l’auteur de Venezia. Je viens de consulter leur site (Corte del fontego), peut-être pour me décider. » Comment ai-je pu trouver un site qui n’existe pas ?...) Je poursuis mes recherches, ne trouve rien, si ce n’est une page d’Il Manifesto qui en fait la promotion et, en illustration, montre la Corte del Fontego dei Tedeschi, c’est-à-dire face au marché du Rialto. Alors ?...

 

4 août 2023