Il fait suffisamment beau pour que je lise dehors ; j'y étais avec En vol que j'avale avec grand plaisir. Elle n’est pas bête, écrit bien (et même très bien pour quelqu’un hors du monde de l’écriture – je ne suis pas sûr que ça veuille dire quelque chose), c’est assez drôle, émaillé de réflexions sur la vie (la mort, souvent), d’impressions de voyage, de descriptions de lieux traversés (elle parle souvent et étonnamment bien des paysages célestes et terrestres vus de là-haut), et ça a un caractère « historique » indéniable. Il a paru en 1950, a donc dû être écrit en 1948 ou 49 (il n'y a aucune mention d'année ; seuls les lieux et les dates figurent). L’avion n’en est pas à ses débuts, mais c’est encore le temps des vols avec une dizaine de passagers dont, souvent, elle fait le détail. Je me demande quelle tête elle a… (Quand je pense à toutes les fois où j’ai été tenté de m’en débarrasser, voire de le jeter – l’aurais-je fait ? pourrais-je faire une chose pareille ? est-ce que j’ai déjà jeté un livre, quel qu’il soit ?) Pour le reste, routine (finalement, je fais toujours la même chose : lire, écrire), Mai, lecture, repas, et, aujourd'hui, On n’est pas couché (je ne sais toujours pas pourquoi je regarde ça). À ce propos, je n’ai pas parlé de Tango, deuxième épisode. Cette fois, la maison n’y apparaît pas, mais j’ai de nouveau noté l’accent porté sur les lieux similaires au nôtre (?) : vitraux, boiseries, hauts plafonds, grands espaces et volumes, dont une maison étonnante qui sans doute se trouve dans la région…

 

16 juin 2013