Je l’ai achevé après être rentré de chez ma mère. Éléonore, qui l'a entamé et lu en parallèle, l'avait achevé. Elle m'avait simplement dit que la fin était étonnante et impressionnante. En effet. Je suis resté longtemps songeur et quelque peu remué par une multitude de pensées et de sensations dont, je crois bien – et j'y pense depuis hier –, il me sera impossible, ou pour le moins difficile, de faire le démêlage. Ou alors, il faudrait passer par une analyse de texte, et je n'en ai pas la moindre envie. Je note tout de même, en mettant de côté la construction, que White Hotel est assez similaire à The Flute player : contexte russe, la guerre (quelle qu'elle soit, en définitive), la figure de la femme qui traverse la tourmente de sa vie et de l'Histoire. Du coup, je me suis rapproché de ce que j'avais lu dans un numéro de 1983 de Roman, interview Rihoit/Thomas, très décevante après relecture… (Je n'ai pas trouvé Ararat sur le réseau. Penser à me renseigner au sujet de Babi Yar de Koutztenov (?) dont Thomas se serait aidé pour White Hotel – du moins l'avant-dernière partie, « The sleeping Carriage »... Autre similitude : l'écriture, le style et le timbre...)

 

26 février 2001