J’ouvre. Une cigarette en cours. Je viens de refermer I volatili… à la dernière nouvelle, ou texte, ou récit, je ne sais pas encore. Ça s’intitule « Ultimo invito ». Ça suit directement « Gli archivi di Macao », texte très étrange, court, curieux, sans nom : récit ? nouvelle ? réflexion ? Par contre « Le persone felici » est clair : c’est bien une nouvelle, en bonne et due forme, encore qu’il y ait également une étrangeté. Tout l’est, du reste, étrange, dans ce recueil de lettres, récits, textes, nouvelles ; un vrac, selon l’humeur, selon l’envie ; ça me plaît. Avec des rappels, des recoupements, des récurrences (Lisbonne, le Portugal, l’Inde) et des voies vers d’autres de ses textes (Notturno indiano, « Capodanno » – que je n’ai pas encore relu). J’aime Tabucchi. Et si l’on me demande pourquoi, comme moi-même me le suis demandé, je dirais : je ne sais pas…

 

4 novembre 2003

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