Ce matin, au soleil du jardin, j’ai retrouvé Tristano avec le même plaisir qu’hier. Pourtant, au bout de quelques minutes, j’ai été perturbé par des phrases, des pensées liées à mon texte au sujet des rêves ; pourquoi à ce moment-là alors que je n’y pense pas particulièrement depuis que je l’ai entamé ? J’ai pris quelques notes sur le marque-pages : la baigneuse va à l’eau, pose sa serviette au haut des marches (marée haute), je le regarde, lui demande s’il la connaît, il ne m’entend pas (ou ne veut pas répondre), enchaîne sur son dernier rêve : « j’en ai un dernier, c’était cette nuit ! » Celui des caravanes, par exemple, qui semblerait l’avoir particulièrement marqué ; il pourrait lever les yeux à ce moment-là. La 1re chose qui m’a frappé, c’est qu’il n’avait pas l’accent d’ici. Il avait un accent, très léger, mais indéfinissable. Je les reporte dans le texte…
2 mai 2018