J’ai entamé deux livres. Le premier, acheté à la
Braderie il y a deux ans, est un très beau recueil de proverbes toscans
commentés et illustrés. En considérant la souffrance et le nombre des livres
que je ne lirai jamais (pour la principale raison qu’ils sont davantage
faits pour être consultés que lus), j’ai pensé que ce ne serait pas un
mal de les en sortir et de les ranger dans la bibliothèque (ma vue en sera au
moins soulagée). Ce livre en fait partie. Mais j’y répugnais ;
répugnais à ne pas lui accorder un minimum d’attention. Je l’ai
survolé, en ai parcouru quelques passages. Je ne le lirai jamais de bout en
bout, mais ne pouvais me décider à le ranger. Trahison. J’ai alors pensé
à cette idée qui serait d’envoyer chaque jour à Léo un ou deux de ces
proverbes (dont certains me semblent du reste plus universels que toscans à
proprement parler, comme « La verità è nel vino » ou « Più conosco le donne, più amo gli animali »), accompagnés,
si intérêt, de leur commentaires…
23 août 2002