Je viens de traverser un long moment de tension et de perdition, la tension liée à la voisine qui n’a pas arrêté de marcher – et ce n’est sans doute pas fini –, la perdition à la fin du 20 septembre de Mai encore brute. (Non, elle marche encore, bouge des trucs.) Ça m’a démoralisé. Après le repas, j’ai entamé La Donna di Porto Pim, deuxième lecture, mais sans grande conviction. Je rentrerais bien, mais je ne voudrais pas gâcher la solitude d’Éléonore. (Elle marche toujours.) Je vais m’installer dans la cuisine et tenter de revoir la fin du 20 septembre (et j’ai l’estomac lourd)…

16 août 2016