Toutes les cloches sonnent, il pleut. Je lis Tabucchi, suis à Venise. (Comment puis-je prétendre qu’il n’y a pas de différence, qu’être ici ou ailleurs, c’est la même chose ? Mais pourquoi devrais-je exulter ? Et pourquoi est-ce que je cherche des raisons ?) Je ne suis pas sûr de comprendre la fin de Gli incanti (mais ça fait partie de mon attrait pour Tabucchi : de n’être pas sûr de le comprendre – la vapeur, la brume, le flou, etc.). Il n’empêche : c’est à cette page, la 62, que figure la première trace écrite que j’ai eue d'elle, le petit billet qui portait, à ma demande, le nom de ses groupes favoris ; je lui avais promis de lui procurer des partitions… Il se conclut par le « merci beaucoup ! » qui m’avait tant remué et fait bêtement entrevoir des promesses...
15 septembre 2013