Je viens de prendre mon « petit déjeuner », pain sec (je veux dire : sans beurre), chocolat et café, sur la terrasse. Le ciel est couvert, mais il fait doux… Je lis Tabucchi sur le petit banc inconfortable de la terrasse. En fond, j’entends des chants en provenance de l’église et des voix italiennes parcourent les alentours immédiats, certaines de la maison d’en face. (Je tousse toujours et me tracasse pour le téléphone ; j’aimerais au moins pouvoir appeler Éléonore pour qu’elle ne s’inquiète pas.) Je viens d’achever Aspettando l’inverno. J’ai tâché de ne pas utiliser le dictionnaire ; du reste, je n’en ai pas eu besoin

 

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