À la foire de Wimereux, j’ai eu une conversation avec un homme qui cherchait Le coq de bruyère. Une fois rentré, j’ai vérifié si je l’avais bien comme je le lui avais dit et en ai profité pour jeter un œil à ce que j’avais, dont Vendredi. Il m’en avait parlé, m’avait dit que Vendredi ou la vie sauvage était une version pour la jeunesse, différent donc de Vendredi ou les limbes du Pacifique ; je l’ignorais, et je viens de m’apercevoir que j’avais le second. J’y ai jeté un œil : les premières pages hors-texte sont couvertes de gribouillis d’enfant (de la main de Vendredi, peut-être) et il est cassé au milieu du dos ; d’où sort donc cet exemplaire ? – pas d’ex-libris non plus ; est-il dans le site ? Non… Je vais l’y mettre, ne serait-ce que pour le gribouillage, si le dos supporte une mise à plat... Avant de partir, il m’a informé que le samedi suivant, il donnait un spectacle autour de Montaigne. « Je tâcherai de venir », ai-je dit avant de me rendre compte que je serais à Mola… (Mais y serais-je allé si j’avais été libre ?)…
6 février 2023