Je suis au Bar Salus, San Marguerita. En définitive, le bouquiniste campo Maria Nova ne proposait que des choses pour touristes, dont une masse de livres sur Casanova (parmi eux le Sollers) et quelques « traductions » (Fuga dei piombi, Il Duello)… Je poursuis Tabucchi, Parte Terza, VIII et au bout de deux lignes tire mon crayon pour prendre une note : « portoghese ». Obsession, la sienne (le Portugal et Pessoa mentionné précédemment), la mienne (la prise de notes). Mais l’endroit est bruyant, musique à tendance brésilienne, et des cloches battent à l’instant même… L’Italie entre définitivement en moi : je suis capable de lire sans le moindre problème dans le bruit ambiant. C’est le moment, je pense, d’une rencontre : quelqu’un passe, me voit de l’autre côté de la vitre, entre…
Non…