La quasi journée passée à Lustre III, puis à Lustre IV que je viens de reprendre après le repas confectionné en compagnie d’un Campari, de L'Immonde et des enfants des voisins, puis, une fois avalé, les Yapous  dans le jardin d’hiver, puis le salon tandis qu'Éléonore allait à Mahousse s’acheter le dernier (et ultime) Harry Potter (en anglais, à Tourbe), puis dans son bureau sur le sofa blanc près de la fenêtre tandis qu’elle lisait à l’autre bout (silence d’une lecture commune, depuis combien de temps n’est-ce pas arrivé ?), et comme j’avais envie de fumer, je suis redescendu dans le salon, mais cette fois avec L’oca al passo, elle a sorti le chien alors que je l’avais déjà fait, est remontée poursuivre sa lecture, est redescendue pour me souhaiter la bonne nuit (« Is it good ? » « Really good. I’ve been waiting for two years to read it », et elle a disparu avec son sourire d’enfant.), je suis passé de la case cinque alla casella tre (percorso B), me suis arrêté là pour glisser Les Communiants dans l’appareil ; de l’amour et de la foi, de l’abandon de Dieu, grave, austère, très beau... Des écrits dans des journaux qu’il recueille, puis adapte au principe du jeu de l’oie, l’Italie, la politique, l’homme, le monde, d’où le titre, encore qu’il me semble obscur – traduit Le pas de l’oie, si je ne m’abuse –, mais en le regardant sur la couverture alors que je le posais sur mon bureau (se détachant sur la photo du saut de Klein) et en cherchant le fonctionnement de cette formule (littéralement : l’oie au pas), j’ai pensé, et c’est sans nul doute l’allusion, à la marche fracassante des armées nazis sur le monde...

 

21 juillet 2007