Je viens de lire, à même mon bureau, La guibba rattoppata. Comme je m’y attendais, il s’agit d’un conte, roi, prince, sorcière et mariage heureux avec une jolie jeune fille du village ; c’est délicieux, tout comme l’est la facture de ces plaquettes, et je pense, évidemment, aux fables de Calvino (je tâcherai de trouver le second volume pendant mon séjour)… Contrairement à ce que je pensais, Adela Turin n’est pas l’autrice des textes, mais la créatrice de la collection. En vérité, il n’y a pas d’auteur ; la seule mention qui existe est celle de la traduction, faite par Ferdinanda Vigliani. Mais de quelle langue ? Ce n’est pas indiqué. Tout cela est bien mystérieux ; ou alors, elle est effectivement l’autrice de ces textes, mais elle est italienne, et pourquoi aurait-elle écrit en une autre langue un texte qui aurait ensuite été traduit dans la sienne ? (Après vérification sur le réseau, il apparaît qu’elle est bien l’autrice de ces textes – avec la volonté première d’écrire des fictions pour enfants antisexistes – les fictions, pas les enfants – ; ça ne me semble pas apparaître dans ce texte-ci).

 

15 octobre 2014