J’ai entamé Faire l’amour cette nuit avant d’éteindre, l’ai repris ce matin pour l’achever. Qu’est-ce qui m’a poussé, au juste ? Lecture simple, fluide, c’est agréable, ne demande aucun effort. En outre, ça se passe au Japon, Tokyo-Shinjuku pour commencer, puis Kyoto. Multiples détails à l’image d’un carnet de voyages, ton du journal, ça m’a évidemment accompagné jusqu’à la fin, c’était comme si j’y étais retourné. Et puis ? Des maladresses, des gaucheries, des accents canaille (cul, couilles un peu déplacés dans le contexte) doublés de quelques formules alambiquées itou hors de propos. Agaçant. Mais pas si mal. J’ai pensé à Murakami dans le détail de la banalité, des faits domestiques et du quotidien. Est-ce de l’autofiction ? (Minuit qui s’accompagne désormais d’extraits de critiques dithyrambiques et bêtes.) L’aspersion d’acide chlorhydrique d’une violette comme chute finale me paraît pour le moins déplacé...

 

10 juin 2006