- Dolto et Pontalis : Les mères,
où je trouve le verbe « évoquer » dans son sens bâtard de « mentionner », déjà ? et plus bas, de même, « décliner » ; puis des excès snobs de langage, ainsi le participe présent transformé en adjectif : « [...] mères rejetantes, gavantes, castratrices, hyperprotégeantes... » ; rejetante n'ajoute rien à rejetant etc... L'amour et la prison : le point de départ de cet entretien, c'est le procès de Mme Vandeput, infanticide. Pontalis dit : « Peu d'événements récents auront été aussi commentés [...] que cet acte de Mme Vandeput supprimant son enfant, ou ce quelque chose qui lui était insupportable. Votre première réaction à vous ? » Dolto : « La première ? qu'il fallait un amour fantastique pour arriver à donner la mort à son enfant... C'est peut-être pourquoi il eût mieux valu condamner Mme Vandeput. Elle avait couru le risque de la prison, c'eût été pour elle, pour les autres aussi, le signe qu'elle avait agi par amour. » En lisant cet entretien qui m'apparaît comme un beau bavardage, j'ai l'impression de lire le synopsis d'un mauvais roman moderne. En réalité, tous deux sont des romanciers rentrés qui s'ignorent. Une bonne demi-douzaine de sujets s'égarent qui, bien utilisés, pourrait rendre goncourable plus d'un auteur en manque d'imagination.

- Bernard Pingaud : Molloy, douze ans après.
J'ai lu Molloy, n'en ai pas le moindre souvenir.
Pour me conserver l'éventuel plaisir d'une re-lecture, j'ignore cet article...
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