
Journée
chaude, ensoleillée. En début d’après-midi, nous sommes allés aux puces
de Lisse. Quelques livres rapportés dont Il Clandestino, de Mario Tobino. Il fait partie d’une
collection chez Oscar Mondadori dont je trouve de nombreux numéros dans
diverses puces. J’en possède quelques uns, tous auteurs qui me sont inconnus.
J’en avais vu d’autres aujourd’hui. Je me méfie ; je me
suis méfié. Je n’ai encore entamé aucun de ceux que je possède (sauf
peut-être Pirandello, je ne sais plus lequel). Que valent ces auteurs ?
D’un autre côté (garant de qualité ?), c’est Mondadori qui
publie l’intégrale de Calvino… Je retrouve dans cet
exemplaire cette singulière et énigmatique trace d’un lecteur précédent, un
trait de stylo qui souligne ou un mot ou une syllabe, et parfois même une seule
lettre (qui ne correspond pas forcément à l’accent tonique). Je
l’ai déjà trouvée dans d’autres numéros de cette collection et je
ne suis pas loin de penser qu’ils ont appartenu à une même personne qui
les aurait disséminés à travers diverses puces à diverses époques. Pour
corroborer, il y a ce que je viens de remarquer à l’instant : Oscar
est le titre de la collection, l’éditeur se prénomme Arnoldo. Je remarque
en outre qu’à l’image de ceux que je possède déjà, celui-ci est
protégé par une identique feuille de plastique transparent…
8 mai 2002