« Si la solitude morale est édifiante, le célibat n'est qu'une misère. Il est inhumain et anti-humain. Il nous enlève au contact vivifiant du réel, car la femme est toute réalité. Il nous plonge dans l'atmosphère suffocante du moi. Il provoque en nous un excès de méditation qui n'a plus ni porte ni fenêtre ouvertes sur le grand air vital. Il engendre l'égoïsme, les manies, la prudence, l'avarice, le contentement de soi. Qu'on se méfie de l'homme qui trouve une entière satisfaction à vivre sans femme : il doit recéler au moins l'un quelconque de ces vices. »