
Lever ce matin avec les cervicales en compote. J’ai
poursuivi Birthstone en fumant la première cigarette, Birthstone
qui commence à me tomber des mains. Cornouailles imaginaires, dit
la présentation de la jaquette. Peut-être. Mais je m'y perds et
rien dans l'écriture, dans le ton (sauf peut-être – et malheureusement
– les passages d'ordre sexuel, c'est-à-dire que ce sont les seuls qui désormais ravivent mon intérêt),
dans le déroulement ne me permet d'accepter cet égarement comme je l'aurais
accepté ailleurs, avec plaisir, voire ivresse (?). J'ai bien l'impression qu'après Ararat, The
Flute Player et White Hotel, Thomas se soit vu épuisé et stérile et
n'a pondu là qu'un quelconque texte devant honorer son contrat d'édition (je
présume que les règles anglo-saxonnes dans le domaine sont les mêmes que les
françaises). Je ne suis pas sûr de le terminer...
28 avril 2001