Alors ? Les deux mériteraient d’être réécrites et l’imparfait du subjonctif de la seconde me fait tiquer (d’un autre côté, il va plutôt dans le sens du cérémonial du japonais – et Tanizaki est un classique –, même s’il n’y existe pas). Je prends donc un autre exemple, le paragraphe final.

« Le plan de Kimura consiste à épouser Toshiko quand le moment paraîtra propice, de manière que, les formes étant ainsi respectées, nous puissions vivre tous trois dans cette maison. Toshiko, en somme, accepterait de se sacrifier pour sa mère, afin de sauver les apparences. […] »

La seconde :

« Suivant un plan établi par Kimura, Toshiko et lui se marieront dans un délai convenable, nous habiterons tous les trois cette maison. Pour sauver les apparences, Toshi-ko se sacrifiera de bonne grâce à sa mère. C’est du moins ce qui a été décidé… »

Le résultat est le même, mais ils ne disent pas tout à fait la même chose, et il y a un ajout chez Renondeau ; en outre, je note une chose qui me paraît importante : Renondeau fait l’impasse sur les passages censurés ([…]) qui émaillent le texte d’Anne Bayard…

Ça ne m’aide pas à me décider ; je pense que je vais conserver les deux, ne serait-ce qu’à titre bibliographique…

 

12 mai 2013