Je contourne le rond-point, me dirige vers l’entrée de l'autoroute. Puis c’est le calme et la route du retour sous une nuit qui n’en finit pas de tomber. Elle est tombée lorsque je pousse la porte d’entrée. Je monte, me change, attrape Sylvia pour quelques pages avec une dernière cigarette dans un curieux silence qu’impose l’ordinateur éteint. Je file ensuite au lit où elle, à Paris, précisément, avril 1956, ne parvient pas à me tenir éveillé…

 

9 juin 2005