J’ai achevé Une vie divine. Je mets de côté toute sorte d’épithètes ; je n’en conserverai qu’un pour dire qu’il y a quelque chose de phénoménal dans cette écriture, cette pratique de l’écriture, cette utilisation de l’écriture. Un autre mot, qui sans doute le ferait sourire, qui moi-même me fait sourire puisque, au bout du compte, je n’y vois guère de sens, mais qui semble s’imposer, faute de mieux, faute d’un mot plus juste : moderne... Est-ce à cause de cette lecture (ou grâce à) que celle de Lustre II et III me met dans un état d’irritation et de vague dégoût ? C’est ce que j’ai fait cette après-midi, travailler à ces deux numéros dont je suis encore loin de décider la publication...
25 mai 2006