The Merchant of Venice, Michaël Radford, ou l’histoire de Shylock, histoire épouvantable, répugnante et d’une perversité totale. Comment le personnage de Shylock est-il perçu à travers l’Histoire ? Est-ce le sale Juif qui n’a que ce qu’il mérite ? Il est tout de même assez étonnant qu’il soit taxé d’être cruel et que la clémence qu’on le supplie d’accorder au marchand ne lui soit pas appliquée. Dans un Bollywood, tout aurait été aplani et se serait terminé par une chanson : pardon, indulgence, miséricorde, clémence. Il est tout aussi étrange que les prétendants qui abandonnent leur anneau sacré soient pardonnés. Que voulait dire Shakespeare ? Qu’est-ce que je peux tirer de tout cela ? Deux choses : les Juifs sont des êtres méprisables, quoi qu’ils fassent, et un serment n’a pas beaucoup d’importance pourvu qu’au bout du compte il y ait un lit. En gros...
19 septembre 2010