Je répugne à mêler les genres dans un cahier ou un carnet, mais j’ai trop envie d’utiliser ce style sur du beau et bon papier… Ce stylo me convient parfaitement. Le seul problème, non encore résolu, c’est : que faire de la partie stylographe lorsque j’utiliserai la partie à bille ? Il n’y a rien pour protéger la plume et est-ce que l’encre séchera à l’air, je veux dire « dans » la plume ? Je suppose que non, mais pour le vérifier, il faudrait faire l’essai, justement… L’encre est un peu pâle ; la prochaine fois, lorsque la bouteille sera achevée (un très beau flacon – plutôt que « bouteille » ?), je tâcherai d’en acquérir une autre ; ça me donnera l’occasion de découvrir ce fameux magasin Régence dont je semble être le seul à ne pas connaître l’existence… Je n’ai toujours pas regardé la signification de « SHIKIBU »… Hier soir, j’ai survolé le livre Les stylographes édité par Régence (encore que j’aie l’impression qu’il s’agit d’une traduction de l’anglais). Je découvre des noms, dont Visconti. Samy disait à table que ça m’aurait tout à fait convenu (pourquoi ne l’ont-ils donc pas acheté, alors ? – à cause du prix, j’imagine) et je pense à ce que m’avait dit James, à table, à propos d’un stylographe Puccini qu’il aurait offert à sa petite amie ; il me l’a décrit en détails ; pourquoi ce stylo à elle alors qu’il aurait été parfait pour moi ?). Il faudra qu’à chacun j’envoie une lettre manuscrite… Je multiplie les supports d’écriture ; c’est le troisième. Je vais d’autant plus en baver face à l’écran pour saisir tout ça…

 

20 décembre 2015