Chez Maxi-Livres, j’ai trouvé Près de Strawinsky, Mario Bois qui a suivi le « maître » durant les dix dernières années de sa vie. Lourd volume très illustré, je l’ai feuilleté cette nuit. Je note le premier chapitre qui s’intitule San Michele où Stravinsky a été inhumé. Je glane quelques propos au passage avec une certaine prudence lié à mes réticences vis-à-vis de Stravinsky dont je n’ai jamais trop su que penser (encore que la première écoute du Sacre, il y a vingt-cinq ans, m’ait mis sur les genoux et a certainement transformé quelque chose en moi) tout en possédant la quasi-intégralité de son œuvre, en lui reconnaissant une grande acuité et, par instants, un incontestable génie (pas seulement le Sacre). Je pense aussi que c’est le personnage que je n’aime pas, qui, d’après le peu que j’en connais, me semble être arrogant, hautain, dédaigneux