J’attendais la fin avec impatience. Comment allait-il s’en sortir ? Je m’attendais à une fin ouverte, ou à une sorte d’ultime rebondissement qui aurait mis le Conservateur en scène en le reliant à la femme inconnue. Il apparaît bien, mais d’une manière bizarre, et je me demande si Saramago n’a pas été embarrassé pour achever son texte et, faute d’idées, n’a pas eu recours à cette pirouette un peu décevante. Ça n’empêche pas que ça soit un beau texte…(Dans la courte biographie en page de garde, je note qu'il « entre tard en littérature, à l'âge de 58 ans » alors qu'il avait déjà publié deux livres auparavant, le premier en 1947, c'est-à-dire à l'âge de vingt-cinq ans... La quatrième de couverture indique que le roman a été « traduit du portugais par Geneviève Leibrich Prix Nobel de littérature »... L'a-t-elle eu aussi ?)

 

3 février 2012