On ne peut être plus japonais qu’elle, même si elle écrit en français. Ça reste pour moi une énigme. C’est comme si j’allais vivre à Venise, me mettais à écrire en italien pour raconter des histoires mettant en scène le Nord de la France. Non, le décalage n’est pas assez important ; il faudrait que je vive au Japon et écrive en japonais des histoires de France… Un petit coup d’œil à sa biographie (elle est arrivée au Canada à l’âge de vingt-sept ans) m’a emmené chez Dazai et au style dit watakushi shosetsu ou shishosetsu dont j’ignorais tout. (Elle est traduite en japonais…)

 

7 novembre 2015