Je viens d’aller chercher les deux autres livres que j’avais pris avec moi : La bataille de Pharsale et Le livre de ma mère. J'ai entamé Simon. Après une vingtaine de pages : dislocation du récit, pas de surprise. J’attends que se précise la règle qui ne doit pas manquer d’exister ; mais pour l’heure, c’est du nouveau Roman, c’est du Simon, c’est-à-dire un peu toujours la même chose ; je pense que ça ne m’intéresse plus (je n’avais pas terminé Robbe-Grillet – comment s’appelait-il déjà ?). Les participes présents innombrables m’agacent. (J’ai l’impression que c'est la première fois que j’emploie le point-virgule pour mes notes manuscrites.) À la page 43, quelque chose commence à se former (de ma place, j'entends les sons de la flûte de la sœur de César qu’elle manie toujours aussi maladroitement, la scie sauteuse du fils de Boniface qui poursuit l’aménagement de sa camionnette pour en faire une sorte de camping-car). Je suis tout de même étonné que Simon utilise le passé simple, ce temps des cavernes…
22 août 2012