« haori », veste que l’on enfile sur le kimono ;

« kotatsu » : système de chauffage incorporé dans une partie du plancher, sous les tatamis ;

« fusuma » : cloison mobile tendu de papier épais, souvent orné de motifs décoratifs ;

« cha no ma » : pièce principale de la maison, qui remplit la fonction de salle de séjour ;

« shôji » : cloison coulissante dont le fin grillage de bois est tendu de papier ;

« nagaya » : rangée de maison alignées sous un seul toit
(autant que je m’en souvienne, « nagai », c’est « long ») ;

« irori » : foyer pratiqué en contrebas du plancher, de forme carrée ;

« kasuri » : terme pouvant désigner soit l’étoffe elle-même, généralement de coton,
soit le motif, dont le modèle le plus courant est une sorte de petit carré dont les extrémités
débordent, qui n’est pas sans rappeler les dièses sur une partition ;

« hakama » : sorte de pantalon à larges plis que l’on enfile par-dessus le kimono ;

« kumiyashiki » : bâtiment ressemblant à un nagaya à l’usage des
fonctionnaires subalternes qui formaient une sorte de corporation ;

« tabi » : sorte de chaussettes, généralement en coton, qu’on attache par des agrafes
sur le côté et qui maintiennent le gros orteil séparé des autres doigts ;

« kura » : construction à l’épreuve du feu.

(Il est dommage que le kanji ne figure pas car « kura » c’est aussi un entrepôt, un hangar ; encore qu’il y ait ici une bizarrerie. En recherchant le kanji de ce kura-là, en vérifiant s’il y en avait d’autres que celui que je connaissais, je m’aperçois qu’en réalité il n’existe pas ; ou, pour le moins, que le Memento de Jean-Claude Martin ne le mentionne pas. Je me rapproche donc de mon Essential kanji où effectivement je le trouve : Ko, Ku, kura. Revenant au précédent, je trouve bien le kanji, usuel, mais sous le seul nom de Ko. Ah. Quoi qu’il en soit, me voilà avec trois kura, les trois tournant autour de l’idée de magasin, d’entrepôt, de hangar...