Soleil. Petit déjeuner dans le jardin dans un calme post-apocalyptique. Que s’est-il passé durant la nuit ? Pas le moindre bruit, pas même la rumeur de l’avenue, rien. Je n’en revenais pas, et durant un moment, j’ai eu la quasi certitude de me trouver au centre d’un immense parc dont j’étais le seul et unique occupant. Je me suis dépêché de terminer mon petit déjeuner pour aller chercher ma première cigarette et Sôseki. Ça a duré une bonne demi-heure avant que n’émane de la cour un bruit d’enfants, puis le claquement d’une porte. Je suis retombé à Tourbe...

 

17 juillet 2005