Que te dire ? Lever tard avec pas mal de difficultés, petit déjeuner, Mentir avec ma première cigarette ; je l’ai presque achevé et il m’indiffère un peu. Ma mère. C’est la sienne, c’est la mienne, c’est celle de tout le monde. Le ton, le style, la manière sont celle et ceux de toute cette catégorie d’écrivains plus ou moins issus d’éditions comme Fata Moragna ou Le temps qu’il fait. C’est dire qu’il n’y a pas de grandes surprises. En quelque sorte, il s’est fait plaisir, plaisir qui serait identique au mien si un jour je faisais un livre sur ma mère (encore que : le ferais-je avec plaisir ?). La lecture d’un tel texte m’en ôte tout à fait l’envie. C’est universel et personnel tout à la fois, mais trop personnel pour que ça accède réellement à l’universel. En même temps, c’est de 1977, ça lui donne droit à un peu d’indulgence. Mais je n’ai pas terminé...