Je rangeais dans la souffrance les quelques livres qui ne l’avaient pas encore été. C’est ainsi que j’ai découvert que je possédais déjà La maison de Matriona, dans une édition France-Loisirs qui comporte en outre Une journée d’Ivan. Il me semblait bien avoir lu Ivan et je me suis étonné que, l’ayant lu, j’aie pu ne pas lire le suivant et mieux, d’avoir remis le livre dans la souffrance alors que sa place légitime à ce moment-là (j’aurais très bien pu faire l’impasse sur Matriona) était dans la bibliothèque. De même, comment se faisait-il qu’en notant le titre dans la rubrique du Livre sur le site, je n’aie pas remarqué la présence de Matriona qui, en toute logique, devait figurer à la suite d’Ivan. Existait-il un livre nommé Ivan que j’aurais déjà lu et rangé ? Oui. Dans une édition 10/18, qui se trouve à sa place dans la bibliothèque. Dès lors, que faire de ces trois livres ? À tout hasard, j’ai vérifié s’il s’agissait des mêmes traducteurs auquel cas, puisqu’il y avait deux poches contre un dos dur, j’aurais conservé le dos dur. Non. Pour Ivan, il ne s’agit pas des mêmes traducteurs. Chez 10/18, il s’agit de Lucia et Jean Cathala ; pour l’édition France-Loisirs, Léon et André Robel…

 

25 mai 2002