La dame qui me l’avait vendu avait aussi précisé que c’était « un peu enlevé ». C’est ce que laisse sous-entendre l’illustration de la couverture. Mais ça ne l’est en rien. C’est l’histoire réelle, plus ou moins romancée, de la marquise de Ganges entraînée dans une machination épouvantable ourdie par son entourage, dont un abbé véreux et le frère même de son mari, qui se conclura par son assassinat. C’est le dernier texte de Sade, paru anonymement à l’époque, et il n’y a pas un mot plus haut que l’autre. Il n’empêche : c’est prenant et édifiant...