Achevé. À noter la prose du rédacteur des notes des dessins qui suivent le texte de Sollers, Alain Nave, dont l' « évoquer » incorrectement employé et multiplement répété m'a fait renoncer à aller jusqu'au bout desdites notes... Relever la phrase alambiquée (de celles qui ornent idiotement le langage de ceux qui veulent feindre – en une formule : péter plus haut que leur cul...) : « Le thème de la nature est présent dans de rares dessins de Proust. » ; de même les petits noms que ces grands dadais que sont Reynaldo (Binchdinuls) et Marcel (Buninuls) se donnent à l'aube de la quarantaine... Notes : p. 52 : belle trouvaille de Sollers : « [...] la Recherche, en somme, qu'il faudrait plutôt appeler la Trouvaille. » Et p. 53 : « Quand Proust parle du “ génie ” de l' “ artiste ”, il ne faut pas penser que c'est lui-même qu'il désigne ainsi. Il y a un seul Artiste, c'est le Temps. Il “ travaille très lentement ”, et c'est pourquoi, pour son traducteur qu'est l'écrivain, il est si “ long à écrire ”. » L'écrivain, traducteur du Temps...

 

5 janvier 2000