Emporté, émerveillé par le Vent. Et comment ne le serais-je pas puisque c’est exactement cette écriture-là, ce style-là, ce flot-là qui m’emportent, me font chavirer, même (et peut-être à cause de, du fait de) si d’un bout à l’autre de chacune des pages je pense à Faulkner, à ce point que j’ai souvent l’impression et parfois la conviction qu’il s’agit d’une traduction, à ce point que je me demande s’il ne l’a pas fait exprès, si Simon ne se délecte pas là d’un pastiche, d’une parodie, d’un à la manière de, s’en délecte et s’en amuse…

 

17 mai 2002