p. 33 : je relève l'« éréthisme » de la carte de Léo

 

Le mari prêtre :

premier paragraphe :

« [...] un petit couvent de carmes, isolé, [...] ; ce petit local est à peu près comme l'égout de toutes les communautés voisines de carmes, chacune y relègue ce qui la déshonore, d'où il est aisé de juger combien doit se trouver pure la société d'une telle maison : ivrognes, coureurs de filles, sodomites, joueurs, telle est à peu près la noble composition des reclus qui dans ce scandaleux asile, offrent à Dieu comme ils le peuvent des cœurs dont le monde ne veut plus. »

Comment faut-il lire cela ? Est-ce de l'ironie, du cynisme ?

 

Augustine de Villeblanche ou le stratagème de l'amour.

Voir Plexus : s'agit-il bien du même texte ? Quoi qu'il en soit : étrange morale que celle-là qui consiste à réunir un homosexuel factice à une lesbienne indécrottable pour que « la tendresse, la confiance, la retenue la plus exacte, la modestie la plus sévère ont couronné son hymen, et en se rendant le plus heureux des hommes, il a été assez adroit pour faire de la plus libertine des filles, la plus sage et la plus vertueuse des femmes. »

 

Sade a quarante-sept ans lorsqu'il écrit le Président.

Mais les autres, sans date ?

 

31 janvier 2000