Santa Margherita à l’angle du Rio Terà Canal, terrasse, soleil, spritz (le dernier). Nous sommes sortis en milieu d’après-midi, direction Guggenheim par les Zattere, doucement, lentement, d’autant plus lentement qu’elle s’était mise en tête de photographier au vol à l’aide de son i-phone. Elle s’arrêtait tous les dix mètres, prenait sans viser, ne voyait rien de ce qu’elle photographiait à cause de la lumière. « It’s funny. » « Yes, it is. » Nous sommes passés par San Barnaba et de là, Fondamenta Del Ermite et calle Trevisan pour aboutir sur les Zattere, au soleil (vue fantastique, à chaque fois, sur Giudecca). Nous les avons remontés jusqu’à la Dogana. La statue a disparu, remplacée par un lampadaire, je n’en revenais pas. J’en ai parlé à Éléonore, ai été incapable de me souvenir de son nom et de celui de son auteur. De là Salute pour aboutir à Guggenheim, chez la vieille taupe. Éléonore voulait jeter un œil à la librairie pour y trouver un livre dont parle le Berendt qu’elle est en train de lire. À tout hasard, dans la section consacrée à Venise, j’ai cherché Salomon ; il n’y était pas. Nous avons poursuivi notre route jusqu’à une terrasse au soleil. C’est ici.

(À tout hasard, je suis allé en face dans la boutique de livres neufs en soldes ; il y en a une masse consacrés à Venise, mais pas celui de Salomon.)

 

3 avril 2015