Toujours pas d’entretiens, alors que nous approchons de la mi-mai ; jamais elles ne réaliseront leur contrat – et Innocent et moi aurons des clopinettes… Je termine Zakuro. Tout en lisant, je cherche à mettre en parallèle cette histoire avec celle de Mitsuba qui précède et m’aperçois que je n’en ai plus de souvenirs (en même temps, se trouve ici une dame frappée d’Alzheimer et placée ; je l’ai vue ailleurs, dans un autre texte ; est-ce la même ou ai-je déjà lu Zakuro ? – mes « archives »  affirment que non…) Achevé. C’est tout aussi attachant que les précédents et j’ai hâte de poursuivre (ce sera Tonbo). Je me suis étonné à plusieurs reprises, et m’étonne encore, qu’une Japonaise installée au Canada depuis tant d’années n’écrive qu’à propos du Japon, d’un pays qui finalement n’est pas ou plus le sien. Tous ses textes sont attachés à l’histoire du Japon depuis la Deuxième guerre mondiale (mais c’est peut-être justement son éloignement de « son » pays qui lui permet de le faire – non, c’est mal exprimé – reculer pour mieux voir, en somme, ne pas avoir le nez dedans…) (En face de moi, une lettre manuscrite de César jointe à son chèque de réabonnement ; qu’il en soit remercié – pour le chèque aussi bien que pour la lettre manuscrite...) Mitsuba est le premier texte d’elle que j’ai lu, il y a dix ans ; j’avais écrit que je n’étais pas sûr de lire d’autres textes d’elle…

 

12 mai 2022