Je l’ai achevé ce midi dans le jardin. Sollers est un finaud, et un renard. Je le savais déjà, mais il ne me semble pas que cela me soit véritablement apparu à la première lecture. C’est le même « roman » que les précédents et ceux qui vont suivre ; celui-ci n’est qu’un prétexte comme un autre pour parler de Venise et d’art. Je souriais à l’apparition de chacune des multiples citations et saluais cet art manifeste qu’il a d’errer, d’aller et de mêler pour la constitution d’une prose juste. Le problème qui se pose à présent, c’est : que vais-je faire de ce second exemplaire ? vais-je le glisser à côté de l’autre (puisqu'Innocent me l’a offert), le vendre (une misère), le donner ? Il y a quelques notes :

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