« […] c’est très important, au contraire, les femmes, les dates ! Les femmes sont des dates. Et toute date est peut-être d’une substance féminine à déchiffrer. » Sollers parle ici, mais comme souvent ailleurs, du temps. Et moi, où en suis-je par rapport au temps ? Je me pose la question. Comment puis-je écrire au sujet du temps ? Car il est bien clair qu’en définitive je ne parle pas du temps, que Journals n’est pas à proprement parler un travail ou une réflexion à propos du temps. Il est davantage du domaine du jeu que de l’expérimentation… (Je relève tout de même que toutes mes dates, je veux dire celles restées dans ma mémoire et par conséquent les seules d’importance, sont liées à la femme)