Je pense qu’il s’agit une forme
d’encanaillement, je le vois comme ça, Marcel. Et je ne suis pas sûr qu’il ait
eu un goût très sûr en matière de musique (l’amour [ ? illisible] ne peut pas
excuser, par exemple, ses éloges à l’endroit de Reynaldo qui est tout de même un
ponte de la ringardise). « Il lit à fond Émile Mâle et Ruskin, ce qui ne
l’empêche pas de trouver Mayol “ sublime ” […]. » Je pense à l’instant à mon
émerveillement face aux dessins d’Olivette pour notre projet de livre. Avec le
recul, je n’y vois plus que des dessins techniquement assurés. C’est tout. Je me
dis que c’est sans doute l’amour qui m’a aveuglé. Je me dis que là, peut-être,
alors que durant toutes ces années j’en ai tant douté, il y avait eu la
véritable preuve d’un amour…