La pleureuse n’est peut-être qu’un rite social,
déchargé donc de réelle intensité. Elle accomplit un travail. « Je pense ici à
ce si étrange propos, émouvant, de Gilles Deleuze, dans l’un de ses entretiens à
la télévision : “ Finalement, j’aurais voulu être pleureuse… C’est trop grand
pour moi ! Trop grand pour moi ! ” La femme qui pleure, toutes vannes dehors, se
disloque, se durcit devant le trop grand pour elle. Il s’agit d’une torture
menée sur soi-même, d’un crash de l’espace à vif. » Il pousse un peu, là, non ?