Je l’ai achevé hier soir. C’est tout de même un beau texte, et une belle histoire, très bien menée et construite (mais c’est l’une des qualités des auteurs anglo-saxons, et en particulier états-uniens) avec une grande efficacité dans l’utilisation de l’ellipse et du raccourci, comme la scène où Cal emmène Aron chez sa mère qui est réduite à deux ou trois lignes alors qu’elle comportait tout ce qu’il fallait pour remplir plusieurs pages (il me semble qu’elle est très longue dans le film), ce que d’autres auraient fait, puis l’abattage de Joe qui suit immédiatement. J’ai du reste été frappé par l’accélération de la succession des événements de la fin comme si tout à coup il avait été urgent d’en finir une fois pour toutes. Du reste, il n’est pas impossible qu’on le lui ait demandé, que l’éditeur ait exigé des coupes. D’un autre côté, à la manière états-unienne, ça n’en finit pas de finir. À la différence de l’image, du film, il n’y a pas de surprise puisqu’on a entre les mains et devant les yeux une certaine épaisseur de pages qui atteste que ce n’est pas achevé (encore qu’il y ait des exceptions, voir La Lucidité). Il n’empêche… J’ignore toujours qui est la pin-up de la couverture. Est-ce Kate ? Ça n’a pas davantage de sens que s’il s’était agi d’Abra…