Je poursuis Discours parfait, à petites doses régulières, comme des sachets, des gélules ; c’est une bonne ordonnance, ma foi… Regard sur le monde, sur ses hommes, et ses femmes (mais si peu ; Beauvoir hier, mais j’ai l’impression que c’est la seule depuis le début de ces mille pages). Ce midi, j’étais avec Joyce. Sollers parle de Finnegan’s wake, de wake qui a bien les sens qu’il en donne, « s’éveiller » et « sillage » ; mais je m’étonne qu’il omet cet autre sens, beaucoup plus significatif, qu’est la veillée mortuaire, celle de la chanson traditionnelle Finnegan’s Wake, La veillée de Finnegan ; à ma connaissance, il n’en fait aucune mention dans ses écrits… En parcourant le réseau, je suis tombé sur un extrait de spectacle où les Chancy Brothers l’interprètent. Ils en expliquent l’origine, mentionnent Joyce qui n’ignorait évidemment pas la chanson et s’en était plus ou moins servi pour son propre texte ; l’un d’eux en récite même un extrait

 

24 mai 2012

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