Une présentation du traducteur. Historique jusqu’au XVIIe où apparaît Saikaku, le CHOGUN, à Osaka. Il se met à écrire, fait des fautes d’orthographe avec les kanji (caractères chinois à l’époque ; je ne sais de quand date le mot « kanji » pour les désigner en japonais), mais il a du style, un ton. Il est célèbre à son époque. Le traducteur détaille tout cela, avec, pour mon contentement, la décomposition des mots et leur signification. Il n’y a malheureusement pas les kanji correspondants, mais je les visualise parfois, souvent. De même, une multitude de notes explicatives augmente considérablement l’intérêt de ces textes qui autrement auraient peut-être paru quelconques. J’ai lu la première histoire, celle de Seijûro et d’O. Natsu, histoire ordinaire à l’allure de fable, mais fraîche, vivifiante. En outre, chaque chapitre est illustré par une planche. Rien ne dit d’où elles proviennent ; de l’original, sans doute. À ce propos, je délaisse un peu le japonais. J’ai peur, bientôt, de ne plus pouvoir lire. Je me suis un peu forcé à m’y remettre, tout d’abord les kanji (les cartons) que j’ai divisés en deux tas, le premier qui regroupe ceux qui n’ont que la prononciation ON. Je suis fermement résolu à les connaître par cœur (mais que valent les résolutions chez moi ?). Le premier, TAKU, table, exceller ; le second HAN, vendre, négoce...
6 avril 2005