La première partie, galerie de personnages, habitants de ladite place, tient grâce à l’énigme du message que tous reçoivent. La deuxième partie (Magnificat, pour suivre Annonciation titre de la première – la dernière est Repons) est une catastrophe ; elle révèle une écriture pauvre, ordinaire, banale, conventionnelle, irritante (sans compter les bourdes de français) ; on dirait un essai de collégien. C’est stupéfiant de banalité et pour tout dire, c’est mal écrit. Schmitt est chez les Goncourt. J’ai abandonné à la page 300 ; il en reste quatre cent soixante-dix et je me vois mal poursuivre et supporter cette médiocrité – voilà le mot : médiocre – au nom d’une énigme dont la résolution a toutes les chances de sortir du même tonneau. Ça me met en colère… (Je pense évidemment à La Rue ; objectivement, c’est tout de même autre chose.) Quoi d’autre ? Les jours se suivent et se ressemblent, ou plutôt sont identiques (ça me pèse et me plaît tout à la fois). La préparation du déménagement est plutôt à l’arrêt. (Hier, je suis allé à la déchetterie, j’avais quatre boîtes de cassettes audio ; de la même manière que la fois précédente, j’ai eu beaucoup de mal à les jeter dans le concasseur ; pour quelle raison, elles sont toutes numérisées ? (Est-ce parce qu’elles portent mon écriture ?) Je travaille vaguement à une nouvelle idée pour Vingt grammes, consacrée à Venise ; mais ça ne m’enthousiasme pas beaucoup…

 

26 novembre 2020